Les spécialistes s’appuient en partie sur l’examen du Diwan d’Ibn-Qûzman, dont l’importance a été signalée d’abord par le Dr. Julian Ribera y Tarrago (Discurso leido en la real academia española “El cancionero de Aben Guzman”, Madrid, 1912). Il a été publié, étudié, et en partie traduit par A. R. Nykl, de l’École des langues orientales de Chicago (El cancionero de Aben Guzman, Madrid, 1933). V. la recension de cet ouvrage par Carl Appel. (convaincu par l’argumentation de Nykl) dans Zeitschrift für romanische Philologie, décembre 1932. un autre ouvrage notable à cet égard est le Collier de la Colombe d’Ibn-Hazm, trad. anglaise par Nykl, Paris, 1931 (The Dove’s Neck-ring). On trouvera l’ensemble des arguments et d’autres références dans l’ouvrage de Robert Briffault, Les Troubadours et le sentiment romanesque, Paris, 1945.